Jimmy Heath - Love Letter

Jimmy Heath - Love Letter

J

Verve/Universal

Dans les années 50-60, deux fratries vont grandement participer à l’Histoire du jazz. Les Jones avec le trompettiste/bugliste Thad, le pianiste Hank et l’inoubliable Elvin, batteur inamovible du grand quartet de John Coltrane. Dans la famille Heath, entre l’aîné Percy – légendaire contrebassiste du « Modern Jazz Quartet » - et le cadet Albert dit « Tootie » - il débute avec Coltrane, se retrouve aux côtés de Herbie Hancock et enregistre encore sous son nom ces dernières années sur le label Sunnyside ! – il y a Jimmy, le saxophoniste, disparu en janvier de cette année.

A 93 printemps, Jimmy Heath retourne en studio pour enregistrer une série de ballades, des compositions personnelles (Jimmy Heath a été un des grands compositeurs de l’Histoire du jazz, Chet Baker lui consacrant la quasi-totalité de son album « Playboys » en 1956) et plusieurs standards marquants comme « Con Alma » de Gillespie, « Don’t Explain » immortalisé par Billie Holiday, ou « Left Alone » de Mal Waldron. Pas besoin de dessin : Jimmy Heath voyage au cœur des plus belles ballades du répertoire sur cet album intitulé « Love Letter ».

Rayon line-up, on est tout aussi impressionné : Kenny Barron au piano, Russell Malone à la guitare, David Wong à la double basse, Lewis Nash derrière les fûts et le moins connu Monte Croft au vibraphone.

Ajoutez-y les « special guests » : Gregory Porter – sur « Don’t Misunderstand » - Cecil McLorin Salvant – sublime sur la composition de Mal Waldron « Left Alone » - et Wynton Marsalis sur « La Mesha » de Kenny Dorham.

La coupe est pleine et, disons-le franchement, on pressentait le coup médiatico-nostlagique autour d’une des figures du jazz récemment disparues. C’est ne pas connaître Jimmy Heath : le choix de ballades est bien dans la continuité de la carrière d’un musicien élégant et raffiné, au jeu fluide quel que soit le tempo, et ici en particulier sur des thèmes d’un lyrisme absolu.

Un dernier album où le style à la fois solide et gouleyant du saxophoniste fait merveille.

© Jean-Pierre Goffin



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