Sylvain Luc - By Renaud Letang

Sylvain Luc - By Renaud Letang

S

Just Looking Prod. / Harmonia Mundi

On ne compte les albums en duo et solo du guitariste Sylvain Luc. Que ce soit avec Bireli Lagrene, Richard Galliano, Stéphane Belmondo et bien d’autres, le jeu de Sylvain Luc illumine toutes les compositions auxquelles il touche. Et le constat est le même en solo où il pratique fréquemment la technique du re-recording. Pour ce nouveau projet en solo, il multiplie cette technique avec la participation de Renaud Letang, véritable magicien du travail sonore, ingénieur du son pour Jean-Michel Jarre et collaborateur d’artistes aussi variés que Manu Chao, Eddy Mitchell, Alain Souchon, Oxmo Puccino, Arielle Dombasle ou Jane Birkin.

Travail de longue haleine tant pour la composition que pour la réalisation en studio, ce nouvel opus en solo relève d’un travail approfondi sur les sonorités, les textures et les rythmes. Tous les instruments sont joués par le guitariste et développent des atmosphères aux couleurs variées.

L’album s’ouvre sur « La Source des Castors », une tendre ballade, suivi par « B-Beach » aux couleurs californiennes où on entend déjà les accords à la Wes Montgomery qui se déploieront sur « Ne Vois-tu Rien Venir » aux sonorités à la « West Coast Blues », voire aussi Georges Benson. Les superpositions de guitares sur « Boléro Langoureux » versent dans un lyrisme tendre, alors que la suite de trois morceaux – « Vue du Septième », « Indie Souvenirs » et « Pensée Nomade » dessinent des angles de paysages variés, « Pensée Nomade » étant le morceau le plus naturellement acoustique de l’album. « 80 vs 2000 » et « Transe 18 » ne manquent pas de références contrastées, le rythme obsessionnel de ce dernier ne manquant pas d’évoquer Steve Reich, alors que le premier tranche du reste de l’album par des touches électro et un scratching façon DJ hip hop.

Les fidèles de Sylvain Luc seront sans doute surpris par ce projet dont les principales couleurs relèvent surtout de la participation de Renaud Letang, mais la fraîcheur et la virtuosité du guitariste restent les éléments moteurs d’un projet certes déconcertant, mais drôlement abouti.

© Jean-Pierre Goffin


In case you LIKE us, please click here:




Foto © Leentje Arnouts
"WAGON JAZZ"
cycle d’interviews réalisées
par Georges Tonla Briquet




our partners:

Clemens Communications


 


Silvère Mansis
(10.9.1944 - 22.4.2018)
foto © Dirck Brysse


Rik Bevernage
(19.4.1954 - 6.3.2018)
foto © Stefe Jiroflée


Philippe Schoonbrood
(24.5.1957-30.5.2020)
foto © Dominique Houcmant


Claude Loxhay
(18/02/1947 – 02/11/2023)
foto © Marie Gilon


Special thanks to our photographers:

Petra Beckers
Ron Beenen
Annie Boedt
Klaas Boelen
Henning Bolte

Serge Braem
Cedric Craps
Christian Deblanc
Philippe De Cleen
Paul De Cloedt
Cindy De Kuyper

Koen Deleu
Ferdinand Dupuis-Panther
Anne Fishburn
Federico Garcia
Robert Hansenne
Serge Heimlich
Dominique Houcmant
Stefe Jiroflée
Herman Klaassen
Philippe Klein

Jos L. Knaepen
Tom Leentjes
Hugo Lefèvre

Jacky Lepage
Olivier Lestoquoit
Eric Malfait
Simas Martinonis
Nina Contini Melis
Anne Panther
Jean-Jacques Pussiau
Arnold Reyngoudt
Jean Schoubs
Willy Schuyten

Frank Tafuri
Jean-Pierre Tillaert
Tom Vanbesien
Jef Vandebroek
Geert Vandepoele
Guy Van de Poel
Cees van de Ven
Donata van de Ven
Harry van Kesteren
Geert Vanoverschelde
Roger Vantilt
Patrick Van Vlerken
Marie-Anne Ver Eecke
Karine Vergauwen
Frank Verlinden

Jan Vernieuwe
Anders Vranken
Didier Wagner


and to our writers:

Mischa Andriessen
Robin Arends
Marleen Arnouts
Werner Barth
José Bedeur
Henning Bolte
Erik Carrette
Danny De Bock
Denis Desassis
Pierre Dulieu
Ferdinand Dupuis-Panther
Federico Garcia
Paul Godderis
Stephen Godsall
Jean-Pierre Goffin
Claudy Jalet
Bernard Lefèvre
Mathilde Löffler
Claude Loxhay
Ieva Pakalniškytė
Anne Panther
Etienne Payen
Jacques Prouvost
Yves « JB » Tassin
Herman te Loo
Eric Therer
Georges Tonla Briquet
Henri Vandenberghe
Iwein Van Malderen
Jan Van Stichel
Olivier Verhelst